Louis-Ferdinand Céline, Histoire du petit Mouck (1923)

Lorsque l’on pense à Louis-Ferdinand Céline, on pense au Voyage au bout de la nuit, à Mort à crédit, aux essais antisémites ou, peut-être, à la « trilogie allemande » (D’un château l’autre, Nord et Rigodon). Mais saviez-vous qu’il a écrit un conte pour sa fille ? En 1923, alors qu’il rédige sa thèse de doctorat, il a écrit un conte pour sa fille, Colette, qui constitue son seul conte (publié à titre posthume en 1997). Le petit Mouck est perdu dans le désert et rencontre une femme qui l’accueille dans son palais mais qui n’est rien d’autre qu’une sorcière qui lui fera faire des tâches ingrates. Lorsqu’il doit s’occuper de ses oiseaux, il finit par se rendre compte qu’il arrive à communiquer avec l’un d’entre eux qui est « un petit prince ». Va-t-il réussir à se sortir de cette situation ?

Ce conte n’est malheureusement pas achevé, mais on peut s’amuser à imaginer la suite soi-même. Au-delà de l’aspect curieux de ce livre, on a du mal à imaginer qu’il est de Louis-Ferdinand Céline tant la thématique du conte est éloignée de tout ce qu’il a pu écrire après. Je l’ai acheté sur les quais de la Seine, je voulais le découvrir depuis longtemps et c’est maintenant chose faite. Connaissiez-vous l’existence de ce texte ou l’avez-vous lu ? 

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